Les enjeux restent les mêmes

Publié le par patrick piret

 

C'est évidemment une intense déception qui domine à l'issue du 1er tour de ce scrutin.

Nombre de mes adversaires ont tenu à me faire part de leur étonnement quant au score réalisé,  au regard d'une campagne jugée de qualité.

Elle le fut en effet, et c'est l'occasion pour moi de remercier l'ensemble des membres d'une équipe qui ne compta ni  son temps ni  son énergie.


J'ai aussi souffert d'un manque de notoriété, ça ne fait aucun doute. Et il est vrai que sur un territoire historiquement et culturellement marqué, l'impact est redoutable.


Pour autant, et même si la déception n'en demeure pas moins très grande, elle n'est rien, strictement rien,  en comparaison des observations suivantes:


Elle n'est rien, car ma situation personnelle demeure bien plus enviable que celle de centaines de Montignynois et d'Héninois en faveur desquels j'ai souhaité m'engager en politique.


Elle n'est rien face à l'abstention -  en particulier chez les jeunes - grand vainqueur de ces cantonales.


Elle n'est rien pour ceux dont le combat contre le FN est bien plus qu'un élément de discours.

 

2014, c'est demain. J'invite donc de nouveau l'ensemble des démocrates et des républicains à construire ce Comité de Salut Public ! Ce rassemblement ne doit plus attendre et chacun devra apprendre à faire un gros nœud à son mouchoir !!!


Puisse Pierre Ferrari comprendre, accepter et reconnaître l'erreur politique que fut sa candidature. Sa responsabilité dans l'éclatement du Nouvel Elan est avérée, et il est d'ailleurs des zones d'ombres dont nous aurions aimé être informés autrement que par voie de torchon frontiste. La confiance des électeurs a un prix, celui de la transparence !


Pour ma part, je souhaite prendre le temps de la réflexion quant à la forme que prendra mon engagement. Il en va du respect de celles et ceux qui m'ont témoigné leur confiance et leur sympathie. Il en va  aussi  des impératifs qu'imposent la lutte contre l'Extrême Droite et le mieux vivre d'une population qui m'est chère.


 

Patrick Piret

 

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